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Thermographie : la chaleur prise en flagrant délit de fuite

10 décembre 2014

L'hiver est arrivé. Les chaudières ronronnent, les feux de bois crépitent et leur douce chaleur vient réchauffer nos foyers... et souvent les petits oiseaux.

 


La caméra thermique, pour quoi faire ?

La technologie est complexe, mais le principe reste simple : on capte les ondes infra-rouges émises par les objets. Ainsi, on visualise sur les images, nommées thermogrammes, les températures de surface des matériaux. Précisons au passage que le terme caméra n'est pas le plus adapté puisque ce sont bien des images et non des films qui sont réalisées.

Les applications de la thermographie sont diverses : vérification du fonctionnement des équipements dans le domaine électrique, de l'industrie, également dans la production d'électricité photovoltaïque, et contrôle des faiblesses thermiques dans le secteur du bâtiment. C'est bien entendu cet usage qui intéresse l'AGEDEN.

Focus sur la thermographie du bâtiment

Le froid arrive : c'est l'heure de traquer les fuites de chaleur. La thermographie propose 3 approches différentes pour chasser les déperditions :

  • Thermographie aérienne : un objet volant identifié (hélicoptère, avion, drône, ou une version plus écolo : la montgolfière) survole une zone d'habitation et capte les infra-rouges émis par les toitures. La limite de cet usage : une toiture coiffant un grenier non chauffé (combles perdus isolés au sol, ou habitant parti en vacances...) nous apparaitra froide, alors qu'elle est potentiellement très mal isolée.
  • Thermographie de façade : depuis le sol, on capte les pertes de chaleur au niveau des murs et des fenêtres. On peut ainsi visualiser ce que l'on nomme les ponts thermiques, c'est-à-dire les points de faiblesse au niveau de l'isolation. Souvent il s'agit des pertes au niveau des dalles, puisque l'isolation (effectuée généralement par l'intérieur) n'est pas continue au niveau des planchers, et la chaleur glisse le long des dalles jusqu'en surface du mur extérieur.
  • Thermographie intérieure : à l'intérieur du logement, on contrôle les points présumés de faiblesses thermiques : les zones souvent sujettes à des fuites d'air : prises électriques, pourtours de portes et de fenêtres, mais également la présence continue de l'isolant derrière le doublage, que ce soit en toiture ou en mur.

(Julien DUCROTOIS - AGEDEN)

 

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