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Transition énergétique : tous les acteurs en ordre de marche, selon le président de l’Ademe

03 mars 2015

Tous les feux sont au vert pour que l'année 2015 soit celle de l'accélération de la transition énergétique. Un signe ne trompe pas pour Bruno Léchevin, président de l'Ademe : l'envie réelle de tous les acteurs d'être dans le mouvement.

Il aura fallu du temps, mais la transition énergétique semble bel et bien être en marche. Bruno Léchevin, président de l'Ademe en est convaincu. « L'année 2015 doit être une année d'amplification de la transition énergétique vers un nouveau modèle environnemental français, comme l'a rappelé d'ailleurs le premier ministre Manuel Valls le 4 février pour la présentation de sa feuille de route écologique en 2015. Il existe une volonté de toutes les forces vives, entreprises, collectivités, de s'inscrire dans la dynamique. Même la société civile est mobilisée, preuve que ce n'est plus un mythe », a déclaré le président de l'Ademe, lors d'un échange avec la presse. Et c'est une bonne nouvelle, car 2015 va être riche d'événements : l'adoption de la loi Transition Energétique pour la Croissance Verte, l'organisation à Paris en décembre de la Conférence Paris Climat (COP 21).

Cet optimisme s'appuie sur un certain nombre d'éléments constatés. A commencer par l'examen du projet de loi au Sénat. « Il n'y a pas eu de détricotage de la loi même s'il y a des nuances. L'ambition de réduire de 50 % la consommation d'énergie en 2050 par rapport à 2012 n'est pas remise en cause, ni celle de rénover 500 000 logements par an en 2017 », se réjouit Bruno Léchevin qui avance aussi le consensus constaté entre syndicats et ONG lors de la dernière réunion du CNTE, le 4 février. « On arrive aussi à intégrer l'idée que l'on doit sortir de tout diesel et du tout nucléaire », ajoute-t-il.

 

Rénovation énergétique : des signes positifs

Ce climat serein et favorable se ressent aussi en ce qui concerne la rénovation énergétique : « 2,5 millions de personnes ont consulté le site dédié, 190 000 personnes se sont renseignées auprès des Espaces Info Énergie, les 2/3 ont engagé des travaux lourds, les 50 plateformes de l'Ademe en 2014 seront doublées cette année ». Des signes encourageants. Pour autant, il ne faut pas baisser la garde. « Si 62% des Français considèrent que les travaux sont nécessaires pour contribuer à l'efficacité énergétique, seuls 38% ont l'intention de faire des travaux ». Et le président de l'Ademe de pointer les banques « qui ne font pas savoir qu'elles peuvent proposer des prêts rénovation à des taux qui s'apparentent à ceux des prêts immobiliers » ou encore « le nombre insuffisant des campagnes de communication ». Dans les dispositifs financiers, le crédit d'impôt est un des plus utilisés, que se passera-t-il alors quand il prendra fin au 31 décembre 2015 ? En réponse, Bruno Léchevin est direct : « si l'on voit que le crédit d'impôt crée une dynamique, il faudra le prolonger ». La chose est dite.

 

« L'Ademe n'est pas à vendre »

Quant aux projets de l'Ademe, ils sont multiples. Bruno Léchevin appelle « à une union nationale de la transition écologique pour que la COP21 soit une réussite ». L'organisme en sera au cœur en stimulant et en accompagnant toutes les initiatives. Elle a d'ailleurs comme projet d'organiser en juillet, avec la ville de Paris, un forum des innovations. Montrer du concret pour démultiplier la dynamique. Un autre chantier porte sur la réorganisation de son implantation dans les territoires pour l'adapter à la nouvelle carte des régions. Pas question cependant de laisser penser que l'Agence perdrait son rôle territorial et l'expertise qu'elle détient. « L'Ademe n'est à vendre ni globalement ni par appartements », a précisé Bruno Léchevin, faisant référence à des appétits divers de la part, soit des régions, soit des Dreal.

 

(source : lemoniteur.fr , Frédérique Vergne)

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